Amyëlle, dite la Mörn | Fiche terminée

Nom (Facultatif):
Prénom : Amyëlle
Âge : 62 ans (20 ans en apparence)
Race : Elfe
Taille : 1m71
Poids : 58 kg



Caractère : La méfiance est pour Amyëlle une alliée fidèle. La vie lui a appris que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles sont et elle se méfie désormais des apparences. Sa confiance est difficile à obtenir, mais si vous réussissez à l'avoir, surtout ne la brisez jamais. Amyëlle ne peut pardonner un tel affront et si vous la blessez, vous aurez le droit à son courroux. À l'inverse, lorsque sa confiance est gagné, Amyëlle s'avère être une amie fidèle et loyale qui ferait tout pour ceux qu'elle aime. Amyëlle est une femme posée pour qui les mots ont une puissance négligée. Jamais elle ne parle à la légère, choisissant toujours ses mots avec soin. Encore jeune pour une elfe, il n'en reste pas moins que les épreuves de la vie l'ont endurcie. Possédant une certaine sagesse, elle essaie toujours de régler les conflits en tant que diplomate, mais elle n'hésitera pas à sortir les armes si la situation l'exige. Très spirituelle, elle croit que chaque vie qui s'éteint mérite une sépulture descente, qu'il s'agisse d'une humanoïde, animale ou même végétale.

Physique : Amyëlle est une elfe typique. Elle possède de longs cheveux blonds lui arrivant au milieu du dos. Ses yeux gris comme la glace semblent briller de milles éclats. Bien sur, elle est magnifique comme toutes les elfes, mais si on porte attention, on remarque que quelque chose semble cloché chez elle. Dans son regard de glace on peut parfois apercevoir de petits éclairs mauves. Sa peau si blanche et lisse laisse parfois apparaître des sillons violacés, comme si ses veines s'animait soudain. Cela ne se produit qu'à l'occasion et elle tente de les cacher, mais cela n'est pas toujours facile. Amyëlle est vêtue dignement, noble comme une elfe doit l'être. Elle porte souvent des tuniques amples qui donnent l'impression de voler autour d'elle. Des bijoux d'or ornent ses mains, ses bras et son cou. Comme beaucoup d'elfes, elle est une excellente archère. D'ailleurs, son arc ne la quitte jamais. En cas de combat rapproché, elle a toujours une dague cachée sur elle pour ne pas être vulnérable.

Histoire : Une naissance chez les elfes étaient toujours un évènements digne des plus grandes réjouissances. En cette nuit où la lune brillait dans le ciel comme la plus étincelante des lanternes, une nouvelle vie elfique faisait sa grande entrée sur terre. C'était une première pour l'heureux couple qui donnait naissance à leur premier enfant. Les mots qui résonnaient parmi la foule était tous heureux. On parlait de félicité, de miracle et de bonheur. D'une enfant qui avait été tant espéré et qui enfin voyait le jour. Alors que les voix douces et divines des elfes chantaient les louanges de l'enfant nouvellement arrivée, le ciel s'assombrit soudain et de lourds nuages vinrent cachés la lune. Les chants se turent alors que des profondeurs de la forêt sortait une silhouette de femme. Svelte, elle avait les cheveux noirs comme l'ébène coiffés en bataille dans une position rappelant l'aile tendu d'un corbeau. Le regard noir de la femme brillait d'un éclat mauve et malsain. Les réjouissances cessaient alors que le bruit de ses pas se perdaient dans la foule. Un murmure traversait la foule, glaçant les os et semant la peur. La mère avait déjà saisi sa fille dans ses bras, l'y protégeant alors que la femme arrivait à sa hauteur. Du haut des remparts entourant la ville elfique, les archers s'étaient positionnés et déjà l'on entourait la famille et la dame, prêt à défendre les leurs dont le bien-être semblait soudain en danger. La dame leva les bras, soulevant avec eux les longs pans de tissus qui se situaient sous ses bras. De plus en plus, la dame se comparait à un corbeau.

«Gloire à la naissance de la sublime enfant! Je vois sur vos visages l'incrédulité, le doute et la méfiance. M'avez-vous oublié, frères et soeurs? Pourtant, il n'y a pas si longtemps, j'étais ici avec vous à célébrer la vie et la mort, la jeunesse comme la vieillesse»

Les murmures se firent de plus en plus forts. Un nom planait sur les lèvres : Lernarie, l'obscure. Lernarie était une elfe, du moins elle l'avait été. Autrefois, elle vivait parmi eux. Une jeune elfe brillante, curieuse... peut-être un peu trop certains disaient. La jeune femme s'intéressait à la magie de leur monde, l'étudiant avec intérêt. Ses études la menèrent vite sur un chemin sombre : celui de la magie noire. Cela devint une obsession pour la jeune elfe qui voyait en cette forme de magie une puissance inégalable. Les elfes furent vite alarmés par cet intérêt pour la magie noire, mais il était déjà trop tard. Lernarie avait déjà commencé à changé, intérieurement, mais aussi physiquement. Son apparence n'était plus celle d'une elfe, elle s'assombrissait à vue d'oeil. Il fut décidé par les gens de la communauté que Lernarie devait être bannie. Lorsque les gardes vinrent la chercher pour lui annoncer son bannissement, la jeune elfe refusa d'abord d'y croire. Ces gens étaient ses amis, sa famille... Ne comprenait-il pas qu'elle faisait cela pour leur bien? La magie noire ne devait pas être crainte! Bien au contraire, elle était si puissante. Mais peu importe ce qu'elle disait, on refusa de l'entendre et bien vite elle fut mené devant les dirigeants qui la bannir à jamais. À partir de ce moment, elle n'était plus considérée comme elfe. La noirceur qu'elle avait alors étudié et aimé s'empara de son coeur. Ainsi donc on l'abandonnait, la rejetait. Elle l'acceptait, avec dans le coeur la certitude que la vengeance serait sienne.

«Vous me reconnaissez enfin! À mes amis, mes doux et précieux elfes, qu'il est bon de vous revoir. Je me vois vexée cependant de ne pas voir sur vos visages un peu plus de joie. Je ne suis ici que pour fêter avec vous.»

Les archers encochèrent leurs flèches et tirent sans attendre. Les flèches n'atteignirent jamais l'elfe obscure. Celle-ci s'était dématérialisée pour réapparaître derrière la mère et s'emparer de l'enfant. Éclatant de rire, elle s'apprêtait à disparaître à nouveau avec l'enfant quand le père se jeta sur elle. Surprise de cette attaque, elle l'esquiva au dernier moment avant de constater qu'elle était encerclé par un dizaine de guerriers elfiques, paumes levées vers elle. Lernarie sourit d'un air malveillant. L'une de ses mains glisse doucement sur le front de l'enfant en larmes.

«Très bien, je vois que je ne suis pas la bienvenue et je vais donc m'en aller. Permettez-moi seulement d'offrir un petit souvenir à l'enfant chéri»

Éclatant de rire, de puissants éclairs violacés s'échappèrent alors de son corps, attaquant les guerriers les plus près et aveuglant le reste de l'assemblée. Lorsque les éclairs disparurent, il ne resta qu'un cercle brulé au sol au centre duquel se trouvait l'enfant, désormais silencieux. Ce fut le père qui se jeta vers l'enfant pour le récupérer, réalisant qu'il était toujours en vie. Que venait-il de se passer?

La réponse ne vint qu'alors que les années passaient. La petite Amyëlle grandissait comme toutes les autres. Belle, blonde et profondément gentille. Pourtant, on remarqua vite des changements chez elle. Dans ses yeux brillaient des éclats violacés et sur sa peau apparaissait de sombre marque. On comprit vite que Lernarie avait en fait jeté un sort sur elle. Les marques physiques n'étaient qu'une mince partie du sortilège. Alors qu'elle vieillissait, son sommeil se faisait de plus en plus douloureux. Des songes noirs et lourds l'assaillaient, des cauchemars plus vrais que nature qui l'incitait à se tourner vers la noirceur. Amyëlle résistait à ces messages sombres qui s'empreignaient dans son esprit. Les rumeurs se répandaient parmi les elfes. On l'appelait Amyëlle la Mörn, ce qui voulait dire ''la sombre''. Tous soupçonnaient que tôt ou tard, la noirceur prendrait le contrôle sur elle. Ses parents s'opposaient à cette théorie disant qu'elle n'était que gentillesse et bienveillance. Les elfes restaient méfiants et ce ne fut qu'un jour qu'ils décidèrent que la menace était trop présente pour la tolérer.

Amyëlle se faisait alors courtiser par un jeune elfe qui ne l'intéressait absolument pas. Alors que celui-ci se faisait insistant, allant même jusqu'à essayer de la contraindre physiquement, elle le repoussa par simple défense. Cependant, ce qu'elle vit la laissa elle-même stupéfaite. Alors que sa main frappa son épaule pour l'éloigner, des serpents électriques mauves quittèrent sa paume pour traverser le corps du jeune homme qui se retrouva projeté plus loin. Ceux qui se trouvaient à proximité se tournèrent vers elle, leur regard trahissant une peur soudaine. En regardant ses mains, elle comprit alors que quelque chose avait changé. Ses mains étaient parcourus d'éclairs violacés. Plusieurs elfes se jetèrent sur elle, pour l'arrêter et elle n'offrit aucune résistance. On l'amena alors devant les dirigeants de la société elfique. On raconta que ses pouvoirs étaient hors de contrôle, qu'on ne pouvait garder une telle danger parmi les elfes. Elle apprit aussi que la jeune homme qu'elle avait frappé avait grandement été brulé. Étais-ce vraiment elle qui avait fait cela? Comme Lernarie plusieurs années plus tôt, on suggéra qu'elle fut bannie. Alors que ses parents s'indignaient d'une telle chose, ce fut Amyëlle qui trancha : ils n'auraient pas besoin de la bannir, elle partait de ce propre gré.

Ce fut ainsi qu'elle partie. Après de durs adieux avec ses parents, elle consentit à partir du royaume des elfes. Au fond d'elle, elle se sentait malgré tout terriblement seule. Bien sur, elle comprenait les elfes d'avoir peur, mais elle n'avait pu supporter de se sentir ainsi rejeter par ceux avec qui elle avait grandi. Non, elle ne se vengerait pas, elle n'était pas comme Lernarie. Cependant, elle savait aussi qu'elle n'y reviendrait pas. On ne voulait pas d'une anomalie comme elle. Ainsi donc, elle partie à la recherche d'un endroit où elle pourrait espérer vivre normal malgré le sort qui pesait sur elle. Encore à l'occasion, ses pouvoirs lui échappaient, mais de plus en plus elle apprenait à les contrôler. Vivre avec le sort qui pesait sur elle, car après tout, elle doutait fort de pouvoir s'en purger un jour. C'est ainsi que ses pas la menèrent Nhaundar...


PNJs ? : Aucun

Pouvoir ? : Elle possède la magie transmise par le sortilège dont elle est victime. Des éclairs violacés s'échappent d'elle, la plupart du temps par la paume de ses mains. Ses éclairs sont comme des fouets électrisants, pouvant repousser ce qui l'entourent, comme les retenir.

Armes ? : Son arc, ses flèches et une dague cachée sur elle.  


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