Nhaundar
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 Granite Welcoat

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MessageSujet: Granite Welcoat   Granite Welcoat EmptyJeu 28 Nov - 16:12


Carte d'identité



Nom (Facultatif): Welcoat
Prénom : Granite
Âge : Environ une centaine d'années
Race : Elfe
Taille : 1m70
Poids : 62kg


Vous et Nhaundar



Caractère : Étant une elfe, on pourrait s'attendre à ce que Granite soit une femme douce  et calme. Mais en vérité, c'est bel et bien tous le contraire. Plus qu'habitué à sa vie de meneuse guerroyant à la première occasion, la jeune femme est plutôt autoritaire et farouche. Auparavant insouciante et fragile, elle s'est forgé un caractère au fils des ans, un caractère bien trempé dans lequel on a bien du mal à trouver ne serais ce qu'une once de féminité. C'est une guerrière, une battante et plus fort que les liens du sang, c'est plutôt son éducation qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Farouche et rebelle, elle a appris à ne plus se laisser marcher sur les pieds, et s'est même découvert des qualités et des goûts de leader. Arrogante au premier abord, elle cache en fait en elle de terribles blessures qui se ravivent parfois quand de violent cauchemars viennent la hanter la nuit. Malgré cela, elle reste quelqu'un d’intransigeant, qui ne supporte pas la trahison et encore moins le déshonneur. Pour elle, perdre signifierait la mort. Une bataille n'est pas perdu tant que l'on ne baigne pas dans son sang. Et le sien, de sang, se mets à bouillir rien qu'en entendant les gémissements et les pleurnichements des autres, que se soit des soldats qui râlent de douleur sur le champs de bataille ou ces femmes qui papillonnent à longueur de journée et qui trouvent encore le moyen de se plaindre. Selon Granite, le sexe féminin se doit d'être fort, pour ne pas être prise pour inférieur face aux hommes. L'elfe se montre déterminé, et peut-être même têtue, ce qui peut s'avérer être une qualité comme un défaut, mais il est vrai, qu'en combat, mieux vaut être courageux et buté à tuer l'ennemi que lâche et effrayé par la simple idée d'ôter la vie!
Granite n'a jamais connu l'amour, le vrai, même si elle n'est plus, et ce depuis longtemps, vierge. Pour tout dire, l'elfe serait même dans l'incapacité de vous donner ne serais ce qu'une vague idée de ce que cela pourrait être. N'ayant pas connu ses parents, mais étant adopté par une société disons indigène où rares sont les liens familiaux, elle n'a jamais été «couvé» ou même aimé de la même façon qu'une mère aimerait son enfant. Elle est plutôt habitué aux félicitations ou aux encouragements de son peuple, là-bas, c'était la seule et unique façon de vous dire que vous aviez fait un bon travail, le seul moyen à la tribu d'exprimer sa satisfaction. Pas d'effusions, pas de récompenses, rien, si ce n'est un «bravo». Aussi, et c'est pour cela qu'elle appliquera le même systèmes avec ses hommes. Le seul moyen d'obtenir les honneurs sous son commandement est de mourir au combat, vous aurez alors probablement la chance d'être incinéré comme un grand guerrier le serait. Pour les gradés, elle avait pris l'habitude d'organiser un grand tournois dont les participants étaient triés sur le volé par elle-même. Si vous aviez la chance de résister aux blessures que l'on pouvait vous y infliger, alors vous pouviez être sûr à cinquante pour cent d'obtenir une place au près du général en tant que sergent ou lieutenant. Quant aux trahisons, elle faisait pendre ou écarteler les personnes en question. La jeune femme ne laisse donc jamais rien passé, la moindre petite erreur pourrait, à vrai dire, vous coûter la vie.  
Fut un temps cependant où la guerrière n'était que douceur et frivolité, traits de caractère que l'on retrouvait parfois lorsqu'elle parlait à son fils, aujourd'hui mort.


Physique : Petite pour une elfe, Granite pèse néanmoins dans les soixante kilogrammes. On ne peut pas dire qu'elle est «grosse» ou un peu trop «emballé», ni très fine comme la plupart des êtres elfiques mais plutôt qu'elle a un poids normal, stable comme une humaine. Sa musculature non pas exubérante ni trop voyante comme pourrait l'être celle d'un homme peut plutôt être qualifié de fine, noueuse, probablement quelqu'un de normal ne la verrait-il pas ou ni ferait pas attention, le regard se concentrant parfois autre part mais pour un combattant nul n'est difficile de devenir à sa simple démarche qu'elle n'est pas là pour jouer ou pour s'amuser. Partout où on la regarde, peu importe l'angle sous laquelle on l'observe, il est impossible de répertorier le moindre grammes de graisses et pour cela, la jeune femme n'hésite pas à s’entraîner, aussi bien de corps que par l'esprit, des heures voire des journées entières. Ses bras, assez musclés, peuvent aller jusqu'à vous retourner un gaillard d'une quinzaine de kilos de plus qu'elle, ses cuisses galbés qui lui ont déjà servis plus d'une fois à mettre K.O ses adversaires donnent sur des mollets tout aussi musclés que le reste et se prolongent d'un autre côté sur des fesses bien rondes et fermes, remontant encore et suivant la courbe de son dos jusqu'à des épaules dont la douceur de la peau n'a d'égal que le tranchant de ses armes.
Comme chacun des siens, les rides ne viennent pas marquer le visage de l'elfe. Sa peau lisse ne laisse place à aucun défauts si ce n'est quelques cicatrices par ci par là, petites marques de son passé, qui ne réussissent pourtant pas à gâcher la beauté de ses traits. Son front, haut et dégagé, témoigne de son caractère. Sous ses sourcils, long et fins, se dessinent deux yeux noisettes prolongés par des cils court et entre lesquels commence un  nez lui aussi fin et raffiné. Et pour parfaire son visage, deux lèvres légèrement rosées et charnues donnent un air un peu plus féminin au personnage. Ses oreilles pointues auxquelles pendent parfois quelques babioles sont bien souvent à vues, les trois quart de sa chevelure étant quasiment tous le temps noués en un chignon, les mèches du bas étant bien souvent laissées ainsi à l'abandon, ondulant dans le haut de son dos et sur ses épaules. Par ailleurs, et il faut le préciser, les cheveux de la guerrière sont noués en dreadlock. Sur son bras gauche, elle porte le tatouage amazoniens qui qualifie les exilés et sur son ventre, celui que l'on appose sur la peau de chacune des amazones qui porte la vie en elle pour la première fois, celui-ci démarrant un peu près au niveau de son bas-ventre, s'élargissant au niveau des hanches et remontant jusqu'à cinq centimètre en dessous de la poitrine.
Auparavant colonel, elle possède une armure forgée par les elfes qu'elle cache et garde encore et toujours depuis qu'elle a dû quitter précipitamment leur armée, et en tant que «bandit», «guerrière» sans Royaumes, elle adopte une tenue de cuir couple, composé d'un bustier et d'un pantalon.

Son armure elfique:

Histoire :Ythaq... Grande forêt s'étendant sur un peu plus d'un millier d'hectare, constamment partagé entre deux peuples différents, le nord étant occupé par une tribu d'amazones dont le caractère farouche n'avait d'égal que le tranchant des lames des nains et le sud faisant le bonheur des elfes sylvains. Au début, seulement habité par les oreilles pointues, lors de l'arrivée des amazones, un «contrat» fut signé, évoquant par là le fait qu'aucun des deux peuples ne devaient chercher à conquérir l'autre et ce par quelques moyens que se soit. Fut également évoqué qu'un elfe n'avait d'aucun droit de pénétrer le territoire des amazones, et vice versa. Préférant la paix à la guerre, Hamil Ier signa volontiers le traité qui lui était présenté, cédant par là la moitié des terres qu'ils avaient, lui-même et son peuple, rendu vivable. Réunissant alors ses trésors et son peuple, le roi des elfes céda le nord de son territoire à la tribu des femmes farouches qui prirent aussitôt possession des lieux. Chacun du se reconstruire de son côté, et ce, dans l'indifférence de l'autre. Les amazones mirent peu de temps à s'habituer à leurs nouvelles terres. Les huttes furent créer en grand maximum un mois de temps. Les elfes, quant à eux, durent être plus patient. Leurs construction de bois dans les hauteurs étaient bien plus complexes et bien plus longues à faire. Mais les mois de froid approchaient à grand pas, et ce, même si les oreilles pointues n'avaient encore eu le temps de mettre chacun des leurs à l'abri. Hamil le savait et une nuit, y réfléchissant, il décida d’abriter les membres les plus éloignés de son peuple, ceux qui n'avaient encore eu le temps de se forger un foyer là ou l'on trouverait de la place, acceptant lui-même d’accueillir dans sa propre demeure plusieurs autres elfes. Mais cette année là, le vent et la glace les prirent par surprise. Le lendemain, le sol était recouvert d'une épaisse couche de neige, le commerce avec les autres peuples devenant quasiment impraticable. Les réserves pour la saison froide n'avait pas encore été faite, du moins peu de foyer avaient de quoi tenir plus d'un mois. Engageant le plus valeureux et le plus proche membre de son peuple, il fit passer un message dans toutes ses terres disant qu'à la moindre éclaircit, les oreilles pointues devaient se réunir, quitte à loger plusieurs foyers dans une seule construction, et mettre en commun la nourriture qu'ils gardaient.

Mais loin, bien loin de tous ça, vivaient un couple, près de la frontière nord. Dagnir était considéré par son peuple comme un renégat. Ivre de combat, il avait plus jeune cherché à former une armée, une sorte de société secrète dont le but était de prendre possession des terres environnantes, de mettre à feu et à sang les villages les plus proches pour pouvoir y installer son peuple et le culte de sa déesse, celle que l'on nommait aussi l'épée noire, Mormegil. Puisqu'il n'existait pas que des bienfaiteurs chez les elfes, il vivait aussi des dieux et déesses malfaisantes. Mormegil faisait, entre autre, partie de ceux là. Nul ne sait comment l'enfant adorable et qui gambadait partout était devenu un être sans pitié tel que Dagnir, mais quand on su ce qu'il fomentait à l’insu même de son Roi, on le condamna non pas à l'exil, mais plutôt à la solitude. On lui ordonna de quitter le point central de la vie des elfes et de s'éloigner, d'aller vivre plus loin. Mais même si il faisait partie des reclus, l'elfe était un membre de la tribu somme toute normale, avec les même caractéristiques que ceux de son peuple. Grand, blond, bien bâtie, il avait des yeux d'un bleu presque translucide, somme toute, il était assez beau à voir, et d'après les dires de certaines, un bon amant... Attiré par les rumeurs et par le physique de Dagnir, Niniel prit alors la décision de sa vie, celle de quitter les oreilles pointues pour accompagner l'homme dans son exil. L'acceptation de la jeune femme par l'elfe fut longue et difficile, mais à force de solitude, il finit par volontiers accepter les caresses de Niniel. Les deux jeunes gens vécurent heureux, vivant près de la frontière qui séparait le territoire des elfes de celui des amazones sans s'en douter. Aussi, lorsque le froid fut venu, ce fut sans grande surprise que le couple traversa par mégarde les limites.

Le peu de leur vivres étant amassé dans un grand chariot, Niniel enroulé dans une couverture cherchant à se protéger de l'air glacial, portant dans ses bras un poupon lui-même recouvert de draps et de tissus, Dagnir prit la place du cheval de trait et se mit à traîner son attelage, le froid lui mordant la peau. Le couple avait prit la décision de rejoindre les leurs, dans l'espoir qu'ils accepteraient de les recueillir pour cet hiver. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que le nord des terres avait été confié aux amazones qui gardaient farouchement un œil sur les frontières. Aussi, lorsque les deux elfes dépassèrent les limites et qu'ils se firent attaquer par une meute de loups affamés, c'est sans regret que les guerrières n'interviendront pas, les laissant mourir sur place. Dagnir qui était glacé sous ses vêtements de peaux, ne réussit nullement à se défendre, et Niniel, qui n'avait en rien appris les rudiments de défense fut également dévoré sur place. Elle n'eut que le temps de mettre son enfant à l'abri, du moins était ce ce qu'elle pensait, le cachant dans un panier d'osier. Quand Meltia, l'amazone de garde ce jour là, entendit les cris du bébé, elle chassa les canidés et s'avança jusqu'au chariot délaissé pour récupérer le bambin.

Le poupon étant à peine né, et surtout étant une fille, il fut décidé qu'elle serait éduqué en tant qu'amazone. On prit donc soin du bébé, qui bientôt grandit et vécut parmi une tribu d'archères de renom. Mais lorsque l'on est différent des autres, cela se remarque bien vite. Pourtant blonde comme la plupart des autres, la fillette que l'on avait renommée Granite avait les oreilles pointues. Et depuis qu'elle avait sept ans, cette petite différence pourtant insignifiante était souvent l'objet de remarques acerbes ou de commentaires mal placés. Tentant d'ignorer cela sur les conseils de sa mère, la petite n'eut bientôt plus l'occasion de jouer, puisqu'aucun des autres enfants ne l'acceptaient dans leur groupe. Se concentrant donc constamment sur son éducation de guerrière, la gamine appris très tôt le maniement des armes, à commencer par l'arc, qu'à l'âge de douze ans elle maîtrisait déjà parfaitement. Les amazones ne comptaient pas à proprement parlé une école, mais certaines d'entre elles s'étaient fait violence et avaient repoussées leur besoin de vaincre au fond d'elles-même afin d'enseigner aux plus jeunes. Granite suivit donc des leçons, et comme on avait remarqué chez un elle un certain don pour le maniement de l'arc, et celui d'autres armes en tout genre on décida de faire d'elle une guerrière. Elle n'enseignerait pas ni ne s'occuperait de la chasse et de faire les provisions, non, elle ferait partie de celles qui en cas d'attaques défendraient la tribu. Jalousé par les enfants de son âge et tyrannisé, elle voulut d'abord refuser mais on ne lui en laissa le temps. Zaia, celle que l'on nommait l'héritière et qui succéderait probablement à la reine actuelle, alors âgé d'une vingtaine d'année, déclara qu'elle la prenait sous son aile.

Pour ne pas décevoir cette femme farouche que beaucoup admirait, la gamine accepta alors son destin. Elles passèrent beaucoup de temps ensemble, la plus petite considérant la plus grande comme une seconde mère, et la plus âgé considérant la plus jeune comme sa propre fille, le terme de «sœur» n'ayant aucun sens chez les amazones. L'une grandissait avec l'autre, et même deux ans plus tard, quand Zaia mit au monde une petite fille, leur complicité ne fut en rien entaché. Pour Granite, jamais la vie n'avait été aussi douce. Plus aucun enfant n'osait la railler, et de son côté, elle passait presque tout son temps libre avec la jeune héritière, à s'entraîner quand son poupon ne réclamait pas de soins. Un fort attachement était né entre les deux filles. Mais un événement imprévu interrompit ce bonheur presque parfait. La reine mourut et Zaia prit la relève. Montant sur le «trône», elle n'eut bientôt plus de temps à consacrer à sa protégée, Granite, qui depuis peu avant atteint l'âge de dix huit ans. Retournant au près de sa mère adoptive, Meltia, elle se rendit rapidement compte que toutes deux étaient devenues comme étrangère l'une pour l'autre. A nouveau seule donc, elle plongea dans un mélange de solitude, de silence et d'amertume.

Deux nouvelles années s'écoulèrent, et maintenant âgée de vingt ans, la guerrière s'était enfoncé dans un mutisme presque constant, dans lequel rien de plus que le silence régnait. Mais vingt ans, c'est l'âge auquel une amazone se doit de mettre à profit son sens inné de la procréation. Une cérémonie officielle fut donc organisé, durant laquelle les jeunes femmes doivent partir en chasse et ramener le plus gros gibier qu'elle trouveront et captureront. Une fois fait, la bête dépecé et évidé, son sang ayant été récupéré, la chevelure doit y être trempée. Suite à cela, on recouvre les mèches d'un mélange de poudre de couleur et d'eau. Et quand enfin, le soir venu, les substances ayant été absorbées par les cheveux, on laisse les nouvelles amazones se retirer dans une alcôve, une hutte privée où les rejoindront les mâles choisit pour la reproduction. Granite tomba bien évidemment sur le plus jeune d'entre eux, un enfant tout juste sortie et qui viendrait d'atterrir dans l'adolescence. Probablement n'avait-il qu'une quinzaine d'années. C'était du moins ce que son visage refléter. Il était différent des autres, certes parce qu'il paraissait plus jeune que la plus part d'entre eux, mais aussi et surtout de par son regard. A peine l'eut-elle croisé qu'elle sut que malgré son évidente envie de fuir l'instant, malgré son inexpérience en la matière, certainement la comblerait-il bien mieux que n'importe quel autre mâle.

Une nuit s'écoula donc, nuit durant laquelle les deux jeunes gens firent l'amour à plusieurs reprises. Le lendemain, les mâles devaient retourner avec les autres, et les nouvelles amazones devait retourner vaquer à leurs occupations, en espérant voir dans quelques semaines leur ventre s'arrondir. Et c'est ce qui se passa pour Granite. Quatre semaines suffirent pour confirmer qu'elle était bel et bien enceinte. On lui apposa alors le tatouage de fécondité. Plus qu'heureuse, se demandant si elle ne tenait pas là une occasion de pouvoir s'intégrer un peu mieux aux autres, elle offrit à l'embryon bien plus de tendresse et d'amour que n'importe qui. Xana était le nom qu'elle avait choisit pour celle qu'elle mettrait au monde. Malheureusement, là aussi quelque chose clocha... Parmi toutes les femmes qui ce soir avaient perdu leur virginité, seules quatre mirent bas. Trois petites filles virent le jour... Ainsi qu'un petit garçon, à la touffe noire et aux yeux aussi transparent et reflétant que des miroirs. Et ce bébé, ce fut Granite qui le mit au monde. Les femmes mettant au monde d'autres femmes étaient plus que gratifiés dans la société des amazones, celles qui se trouvaient être stérile ou qui avait du mal à enfanter étaient relégués aux seconds plans. On ne pouvait leur en vouloir. Mais celle qui mettait au monde des hommes... Non pas qu'elles soient des recluses, mais très tôt elles doivent confier leur enfant au mâle qui les a fécondés, afin que celui-ci soit éduqué comme il devait l'être, comme un inférieur.

Mais trop attaché à son bébé de par l'amour et l'espoir qu'elle avait fondé en lui, Granite refusa de s'en détacher. Elle hurla et s'époumona en voyant qu'on s'apprêtait à lui arracher son bambin, mais personne ne semblait l'écouter. Personne sauf Zaia. La Reine la regardait de haut, la toisait presque et c'est d'une voix glaciale qu'elle déclara que si elle souhaitait garder un mâle au près d'elle et qu'elle y attachait tant d'importance, alors elle n'aurait qu'à accepter l'exil qu'elle lui proposait. La guerrière n'eut d'autre choix. Abandonner la chair de sa chair était inenvisageable pour elle. C'est donc à peine remise de son accouchement et après lui avoir apposé le tatouage des exilés qu'on la somma de quitter les terres des amazones. Ce qu'elle fit. Son enfant enveloppé dans une chaude couverture, un maigre baluchon sur l'épaule, elle décida d'aller plutôt vers les elfes qu'elle savait être son peuple d'origine plutôt que de quitter la forêt. Elle leur raconta ce qu'on lui avait-elle même raconté et elle apprit alors que les cadavres ou plutôt ce qu'il en restait, de ses parents avaient été récupérés près des frontières, que probablement ils avait été rejetés là par les amazones, et qu'ils avaient été enterrés comme les autres, ceux qui avaient décédés lors de la même saison. On la conduisit jusque là-bas, où elle se recueillit pour la première fois. Puis on fit construire une demeure, sa cabane à elle, celle où elle vivrait avec son fils, Liam.

Lorsqu'ils l'avaient trouvés, marchant gauchement et la fièvre ravageant son visage, ils avaient d'abord hésité à la tuer, sachant qu'elle venait des territoires des amazones, puis on l'avait finalement ramené jusqu'au centre du village, où on l'avait présenté au roi, inconsciente et réclamant son enfant dans son sommeil. Il fut décidé qu'on la soignerait et qu'une fois son histoire conté, Hamil prendrait la décision de la garder ou non chez les elfes. Aussi, lorsque le roi apprit ce qu'elle avait vécu, il lui donna une seconde chance. L'intégration fut longue et difficile, mais Granite réussit malgré tout à se faire apprécier des siens. Elle eut bientôt des amis, des gens sur qui compter, et un fils en pleine forme et en bonne santé. Elle trouva également la paix dans son travail, celui de tisseuse. Rejeté par les amazones, elle garda néanmoins certaines habitudes comme le fait de régulièrement teindre ses cheveux. Mais jamais, oh grand jamais elle ne se sentit aussi bien que durant ses années qu'elle passa chez les elfes en compagnie de son garçon. Les jours s'écoulèrent, les semaines, les mois, les années, et même si la jeune femme ne retrouvait l'amour en personne, elle s'avouait heureuse et comblé comme elle ne l'avait jamais été.

Son fils fut éduqué comme un elfe et comme les oreilles pointues prennent généralement leur temps pour choisir leur âme sœur, Granite pu profiter de son enfant jusqu'au jour de sa soixantième année, où interrompant sa fête d'anniversaire, un elfe débarqua chez elle pour lui déclarer qu'elle était convoqué par Hamil lui-même. Elle se rendit donc jusqu'au palais de bois où on l'informa qu'on avait besoin de ses services. On lui apprit qu'à l'autre bout de leur territoire, près de la frontière en commun avec les terres des amazones, certains d'entre eux avaient disparus. Les hommes s'étaient volatilisés et les femmes étaient retrouvés morte, baignant dans leur sang. La réponse à ce mystère était évidente pour tous, mais ne voulant déclencher une guerre, Hamil demanda à Granite de former des troupes et de les entraîner afin qu'elles soient aptes à la surveillance des frontières. Pourquoi elle? Parce qu'elle-même avait fait partie des amazones et qu'elle comprenait donc leur mode de fonctionnement. Et parce qu'elle était sans doute la plus qualifié pour l'emploi. L'elfe accepta et fit donc ce qu'on lui demandait. Elle réunifia une dizaine d'hommes et de femmes volontaires auxquels elle inculqua les rudiments du maniement des armes tel que l'épée ou la dague. Les amazones étaient de bonnes archères mais aussi de très bonnes combattantes et lorsque la situation l'exigeait, elles n'hésitaient pas à se ruer vers l'ennemi, un poignard à la main. Elle fit équiper ses hommes en armes et en armures, ce dont les amazones ne se douteraient certainement pas, et se mit alors à faire des rondes quotidiennes.

Quand elle jugea que ses apprentis étaient aptes à faire leur travail sans elle, elle forma de nouveau plusieurs autres soldats, qui plus tard formèrent également des apprentis. Les amazones ne semblaient pas vouloir recommencer, mais bientôt les elfes purent se vanter d'avoir leur propre armée. Devenu plus puissant, plus redoutable, ils accompagnaient désormais eux-même leurs caravanes de marchandises jusqu'aux villes où ils commerçaient, évitant par là les pillages et autres embuscades. La renommée des soldats elfiques se propagea partout, et rapidement, les demandes en tout genre fusèrent, certains réclamant à ce qu'on les protège, à ce qu'on les accompagne dans leur périple, et on les invita même à participer au tournoi annuel de Citadelle, une ville importante et célèbre. Bref, les années s'écoulaient et les oreilles pointues avaient gagnés en force, en puissance et bientôt, leur renom permit à leurs caisses de se renflouer. Que ce soit militairement parlant ou autre, les elfes étaient devenus bien supérieur à des niveaux. Leurs bijoux, leurs pierres précieuses, leurs armes et même leurs œuvres se vendirent bien plus rapidement. Granite à la tête de leur armée, les elfes semblaient être comme un géant qui avançait et écrasait tout sur son passage, ils semblaient comme... Invincibles. Mais pas si fort que ça.

Alors que la jeune femme fêtait sa soixante dix-neuvième année en compagnie de certains de ses hommes, en mission, chez les siens, les amazones s'étaient regroupés et avaient entrepris d'envahir les elfes. Durement entraînées, elles avaient visiblement fait subir le même sort aux mâles qu'elles avaient capturés. Parmi eux, des hommes aux oreilles en pointes dont le cerveau avait du être maintes et maintes fois retourné afin qu'eux-même s'en prennent aux leurs. Dans sa monté vers le sommet, Hamil avait accepté chacune des demandes que des tiers lui avaient faites, dispersant ses troupes aux quatre coins de la planète, jusqu'à en oublier de protéger un minimum son propre Royaume. Les forces armées des elfes étaient amoindries, faibles si bien que lorsqu'il se rendit compte que la mort frappait ses sujets, il fit part aux amazones de son désir de signer un pacte, qu'ils pouvaient faire une sorte d'échange plutôt que de continuer à perpétrer ce massacre. Et contre toutes attentes, elles acceptèrent. En échange, elles réclamèrent la moitié du gibier que les elfes chasseraient, des mâles pour la procréation, ayant compris que ceux-ci avaient une plus longue longévité, ainsi que le fils de celle qu'ils avaient recueillis... Le fils de Granite. Acceptant les deux premiers termes du contrat avec remord, Hamil ne pu cependant pas se résigner à céder à la dernière demande. Granite avait contribué à leur subite monté jusqu'au sommet, son peuple lui devait beaucoup, ils ne pouvaient donc ainsi trahir sa confiance.

Mais les amazones étaient fermes, et elles se lancèrent à nouveau dans le massacre qu'elles avaient commencés. Malheureusement, elles finirent par dénicher Liam et comme une ultime provocation, elles l'égorgèrent en pleine place publique, au beau milieu du village, devant le roi lui-même avant de partir comme si de rien n'était. A son retour, Granite découvrit avec horreur le cadavre de son fils. C'est avec effroi qu'elle découvrit ce qui s'était passé, et ivre de chagrin et de colère, elle voulut forcer les frontières et aller s'attaquer aux amazones, mais Hamil voulait éviter une nouvelle effusion de sang, aussi jamais elle ne pu se venger. On l'enferma en quelque sorte dans sa demeure où, surveillé, elle ne pouvait que s'effondrer sur son lit et laissé couler toutes les larmes de son corps. Chaque soir, elle plongeait dans le sommeil, épuisé par les émotions et chaque nuit elle s'époumonait et hurlait à s'en écorcher la voix avant de subitement se réveiller, trempé et tremblante. On tenta à plusieurs reprises de l'apaiser, de lui offrir un peu de réconfort mais plus on essayait et plus elle semblait s'enfoncer dans le chagrin et la peine. Jusqu'au jour où, perdu dans sa tristesse et sa colère, elle rassembla quelques affaires et tordit le cou de son geôlier, un homme qu'elle avait elle-même entraîné et avec lequel elle avait accomplit plusieurs de ses missions. Rongé par la haine qui s'était mise à la nourrir dès que l'idée que la mort de son fils était la faute des elfes lui avait traversé l'esprit, elle fuit cette nuit là sa propre race.

Voyageant au départ, la jeune femme se mit à fréquenter des tavernes de la pire espèce, s'accoquinant avec des ombres, devenant même l'une d'entre elles lorsque la faim la tiraillait et qu'elle réussissait à trouver un contrat potable, bien payé et pas trop risqué. Parce que oui, même si elle était morte à l'intérieur d'elle-même, elle se refusait à quitter son enveloppe charnelle tant qu'elle n'aurait pas vengé celui qu'elle avait mis au monde. Un soir, ivre, elle avait utilisé le peur d'argent qu'elle avait récolté grâce à un contrat pour acheter une vieille ruine, une genre de baraque tenant à peine debout et qui probablement ne lui servirait même pas à se réchauffer un peu lors des froides nuits d'hiver. Sans doute l'avait-elle fait suite à l'une de ses nombreuses hallucinations qui s'emparaient d'elle lorsqu'elle buvait jusqu'à plus soif. Alors, plutôt que d'essayer de vendre les quatre murs, elle chercha un travail honnête puisque même si la mort payait bien, c'était plutôt risqué, et avec l'argent qu'elle gagna, elle remit sur pied le vieux bâtiment qu'elle avait acheté. Son œuvre lui prit plus de trois ans, mais jamais elle ne céda à la tentation d'abandonner son projet. Et quand enfin elle eut terminé, elle fit son retour dans les bas quartiers de la ville où elle s'était établie. Durant ses années, elle avait eu le temps de se forger un rêve. Mais pour cela, il lui faudrait trouver des compagnons.

Le premier volontaire fut une gamine d'à peine seize ans que Granite prit sous son aile presque instantanément. Puis vint Willard, un gaillard robuste, fort et grand, et qui en intimidait plus d'un. D'autres suivirent. Elle fonda rapidement les sang-pitié, une vingtaine d'hommes et de femmes, de bandits dont le chef, Granite, n'avait pour but que de piller les trésors des elfes. Puisque ces misérables l'avaient dépouillés de son trésor, elle ferait de même. Le quartier général était la propre demeure de l'elfe, mais rares étaient les fois où ils s'y trouvaient. Toujours sur les routes, la jeune capitaine se renseignait par ci par là, déchiffrant parfois des textes, égorgeant d'autres fois pour obtenir les renseignements dont elle avait besoin. Elle était devenu bien différente des siens. Froide, voire peut-être même glaciale avec ses hommes, elle les menait d'une main de maître et n'acceptait ni la trahison ni le déshonneur.

La première de ses aventures la mena jusqu'à Orcrist qu'elle arracha des mains à un noble dont on disait qu'il était le plus guerrier des derniers membres de sa famille. Les Wayard avait pourtant une réputation d'hommes de guerres, les mâles de la famille étant tout bonnement né pour combattre sur le champs de bataille. Le fils cadet, un mastoc d'environ une trentaine de centimètres de plus qu'elle, avait fait forger par les elfes une lame qu'on disait maudite par les gobelins, tant elle avait tranché de têtes parmi les leurs. Après de longues observations, il fut décidé qu'elle s'introduirait chez lui et que, le soir venu, lorsque pour se remémorer sa journée, l'homme venait se ressourcer seul dans sa salle d’entraînement, elle le tuerait. Comme Orcrist ne quittait jamais son présent propriétaire, c'était le moment le plus opportun. Ayant pénétré la demeure discrètement en pleine journée, caché dans la pièce lugubre qu'était la salle d’entraînement, elle attendit patiemment que le soleil se couche. Et lorsque sa victime fut là, elle se glissa derrière lui pour lui trancher la gorge de son poignard, plaquant une main sur ses lèvres afin qu'il se taise et traçant très rapidement un sillon vermeil. Le gardant contre elle le temps qu'il se vide de son sang, elle laissa le corps inerte retomber sur le sol et empoigna le «Fendoir-à-gobelins» avant de partir comme elle était entré.

«Oeil-de-faucon» avait été aperçut pour la dernière fois il y avait de cela une centaine d'années dans les mains d'un aventurier elfique qui avait achevé sa vie dans un désert. On avait retrouvé le corps entre deux rochers, presque nu, dépouillé de tous ses biens. Se lançant à la poursuite de l'arc, l'elfe entraîna ses hommes là-bas et retraçant le voyage de l'inconnu, après des semaines, ils s'aperçurent de l'existence d'une grotte que probablement peu de gens connaissaient. Là, ils mirent des jours à fouiller l'endroit, un premier tunnels menant à deux autres puis à des centaines de pièces différentes, mais trouvèrent l'arme en question. Sans doute, l'elfe s'était-il réfugié ici pendant quelques temps, espérant qu'une quelconque tempête de sable cesse, et qu'il avait ensuite profité d'un répit pour sortir, mais que, ayant perdu la raison, il avait oublié jusqu'à ses propres armes. Plus tard, Granite apprit la mort de la reine des elfes dans une embuscade et aussitôt, elle se mit à la recherche d'Hadhafang qu'elle savait forgé pour la défunte elfe. Son réseau se mit en marche et bientôt, elle découvrit d'un malfrat qui avait su d'un autre homme qui avait lui-même su de son cousin... Bref, on lui déclara que l'arme était en possession d'un vendeur au marché noir bien connu. Elle alla le voir accompagné de ses hommes, et menaçant de lui ôter la vie, elle réclama l'épée. Elle n'eut pas besoin de trop insister et rapidement la lame fut entre ses mains. Deux jours plus tard, la rumeur courrait dans les bas-fonds que le marchand avait été égorgé chez lui-même... Quant aux lames d'Elven, la dernière de ses acquisitions, elle les vola au convoi qui les emmenait vers Feng, cité dont le prince aurait du être l'acquéreur. Jamais elle ne se fit prendre, la jeune guerrière ayant pour morale de ne laisser aucun témoins, semant la mort derrière elle.

Son prochain objectif? Le diadème d'Aredhel, que l'on dit être l'un des plus beau bijoux façonné par les oreilles pointues. Des recherches furent inutiles, la rumeur voulant que c'était le baron Von Isaac qui l'avait offert à sa femme. Baron qui, d'après le réseau de Granite, ne se trouvait ailleurs qu'à Nhaundar...


PNJs ? : Un griffon qu'elle utilise comme monture et auquel elle a donné le nom de Asbjörn.
Asbjörn:
Elle est également accompagné de quatre de ses compagnons: Rouge, une jeune femme de dix neuf ans, Willard, un mastoc d'un mètre quatre vingt dix, d'Aleixei un guérisseur, et de Jungo.
Rouge:
Willard:
Aleixei:
Jungo:

Pouvoir ? : Pas des pouvoirs, mais plutôt des facultés dû à sa race, comme le fait qu'elle soit nyctalope, qu'elle possède une certaine agilité et grâce qu'elle exerce surtout en combat. Elle a la maîtrise de l'épée, de l'arc, ainsi que de la dague.

Armes ? : Elle sait parfaitement manier l'épée, ayant eu des années et des années pour s’entraîner durement. Par ailleurs, elle ne se promène jamais ou presque sans l'une d'entre elles, Orcrist ou Hadhafang dont la lame est gravé de caractères elfiques signifiant «Une noble défense contre des hommes hostiles pour une noble dame», l'arme ayant été forgé pour la Reine des elfes à la base. Par ailleurs, Orcrist est une épée connue des gobelins puisqu'elle est appelé par ses derniers «Mordeuse», les elfes l'ayant nommé «Fendoir-à-gobelins». «Oeil-de-faucon» est le nom de l'arc qu'elle traîne bien souvent avec elle. Enfin, elle possède également les lames d'Elven, deux dagues qu'elle maîtrise plus ou moins, celles-ci étant la dernière de ses acquisitions.
Orcrist:
Hadhafang:
Oeil-de-Faucon:
Les lames d'Elven:


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Lehiah
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MessageSujet: Re: Granite Welcoat   Granite Welcoat EmptyJeu 12 Déc - 21:30

En tant qu'admin je ferai adonc attention à ce que ce perso ne devienne pas trop cheaté hein xD Mais je sais que tu te modères en général. Donc je te valide. ^^
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