Samuel Pender, délicieu vampire.

Messages : 12 Date d'inscription : 15/10/2013

Carte d'identité

Nom : Pender
Prénom : Samuel
Âge : 20 ans (d’apparence en réalité il a une cinquantaine d’année)
Race : Vampire
Taille : 1m75
Poids : 65 kg

Vous et Nhaundar

Caractère : Il considère la plus part des hommes comme inférieurs, mais il apprécie beaucoup plus la gente féminine, il trouve que les femmes ont quelque chose de divin, de supérieur, ceci est surtout dû a l’éducation de son père vampirique. Si une femme avait suffisamment de caractère, il deviendrait son toutou, peut être est-ce à cause d’elle ? Samuel méprise souvent les personnes qui l’entourent, il ne supporte pas qu’on le contredise ou qu’on le prenne pour un idiot, ce qui n’est pas du tout le cas et en plus de cela il est très colérique, quand quelque chose ne va pas, il s’énerve. La chose dont Sam a le plus horreur est l’ail, oui, vous allez me dire que c’est cliché, mais Sam ne supporte ni la vue, ni l’odeur, ni le goût de l’ail, ça lui est insupportable.
Mis à part ce côté très enfantin, il peut faire preuve de sagesse et de sang-froid, surtout quand il est en chasse, à l’affût de proies mielleuses qui sont juste prêtes à se faire dévorer. Sam se fiche complètement de ses encas, la plus part du temps, il tue son repas ou alors le laisse agoniser avec très peu de sang dans le corps, il prend plaisir à les voir souffrir, les voir se tordre de douleur. Comme dit plus tôt, Sam méprise les hommes il s’attaque donc à des proies essentiellement masculine, même si des fois, quand il est en cas d’urgence il s’en prend à des femmes, même si cela va a l’encontre de tout ses principes.
Son père vampirique était un donjuan, il aimait les femmes plus que tout. Il a appris à Sam à respecter une femme, à la séduire, à la fasciner et à la mordre sans lui faire de mal. Mais il avait le droit de se nourrir d’elles seulement si c’était réellement urgent.

Physique : De taille et de poids banal, Sam a un corps passe par tout qui n’attire pas l’attention, il n’a jamais eu de véritables entraînements au combat (son père biologique ainsi que son père vampirique lui ont tout de même appris les bases) et n’est donc pas musclé outre mesure, même si sa force est extraordinaire étant donné qu’il est vampire. Son visage est fin, des cheveux blancs en bataille qui retombent légèrement sur ses yeux rouges, signe distinctif des vampires qui boivent du sang humain, même si il peut modifier la couleur de ses rétines a volonté, en général il les garde rouge à part quand il est en chasse.

Au lobe de son oreille gauche se trouve un piercing « cloue » ainsi que trois anneaux sur l’arrondie de l’oreille, ces anneaux représentent le grade dans la hiérarchie de sa famille vampirique.

Il porte en règle générale un haut rouge surmonté d’une veste en cuir noire, son pantalon est lui aussi noir ainsi que ses chaussures montantes.

Histoire : Samuel est né en plein milieu de journée, vers les alentours de midi, sa mère avait commencé à sentir les premières contractions alors qu’elle finissait de préparer le déjeuner. Le père du futur nouveau né, un bûcheron gigantesque fort comme un bœuf, venait tout juste de rentrer dans leur maisonnette, elle se trouvait à environ un kilomètre de la ville la plus proche. En voyant sa femme allongé sur la table, transpirante et essoufflée, le grand homme sortit rapidement plusieurs linges des commodes de chênes, mit à bouillir de l’eau, embrassa le front de sa femme en souriant, lui murmurant un petit je t’aime et partit en courant pour rejoindre le village.

Il courut vite et pendant un kilomètre, épuisé, oui il l’était, mais un sentiment étrange produisait de l’énergie dans son corps, c’était un mélange de joie et d’appréhension. Il arriva au village, bifurqua a droite, passa une maison au toit rouge et tambourina a la porte du docteur. C’était un petit homme rondouillard qui respirait la joie de vivre, il ouvrit la porte au bûcheron et tout de suite il repartit dans sa maison faisant signe au géant de le suivre. Le petit homme entra dans une pièce, qui devait être son cabinet, et commença à remplir rapidement un sac noir, il enfila une veste blanche, saisit son sac et fusa aux écuries. Il monta rapidement une de ses bêtes hippiques, c’était un beau cheval, blanc comme neige, et désigna une autre monture au bûcheron, c’était une autre paire de manche ce cheval, beaucoup plus gros et grand. Mais le géant des montagnes le monta sans problèmes et ils partirent au grand galop.

Les deux hommes descendirent de cheval à côté de la petite maison, le bûcheron ouvrit la porte rapidement et se posta près de sa femme, les contractions étaient maintenant très proches, la douleur de la femme était de plus en plus forte. Le Docteur examina rapidement la futur mère, tout se passait bien, le sommet de la tête du bébé était déjà visible, tout fut très rapidement, la femme poussa une dernière fois, le docteur tira légèrement et un cri résonna entre les murs de la maisonnette.
Les premières années de vies de Samuel furent baignées dans l’amour et le bonheur, sa mère s’occupait très bien de lui, le dorlotant tous les jours. Son père était très présent aussi peut être un peu plus maladroit, il laissait donc sa femme faire. Chaque soir le bûcheron racontait à son fils des histoires et des légendes sur les nains et leurs richesses, quelques fois il lui comptait l’histoire des dieux et d’autres fois encore il ne faisait que le regarder, fredonnant quelques chants venus des pays glaciers.

Samuel avait maintenant huit ans et il était capable de manier un arc, son père lui en avait fabriqué un ainsi que quelques flèches et une cible. Le géant avait été, avant d’être bûcheron, un militaire puis un mercenaire, pour le compte de certaines personnes haut placés. C’était sa femme qui l’avait fait changer de vie, son amour pour lui avait été plus fort que tout. Ils s’étaient rencontrés par hasard dans un bar elle était serveuse, lui tueur professionnel. Ça avait tout de suite collé entre eux, ils avaient passés plusieurs heures à parler, discutant de tout et de rien…

Mais revenons en à Sam, ce petit enfant à l’air joyeux. Le grand bûcheron ressortit son vieil arc ainsi que ses flèches d’entrainement, taillées à même un chêne millénaire. L’arc était vraiment impressionnant, créé par des elfes et consolidé par des nains, une pièce légère sans résistance au vent, on pouvait s’en servir pour tirer des flèches et pour frapper les ennemis. Le père donc, sortit une flèche et arma son arc ainsi que son bras, bandant la corde, ramena son pouce contre sa joue, visant précisément le centre. Il retient sa respiration, relâche la corde, la flèche fuse et se fiche dans la cible, à quelques centimètres à peine d’un centre parfait. Il sourit puis regarde son fils qui applaudit faiblement, hébété.

Le géant lui désigne la cible, Samuel se poste devant, se met dans la même position que son père, arme son arc ainsi que son bras, fait toucher son pouce contre sa joue, tremble légèrement, inspire un bon coup et lâche la flèche. Elle fuse, rate la cible, de bien trente centimètres, un cri retentit.

Le jeune Sam sauta à travers les fourrés, se griffant les jambes avec des ronces, il court quelques mètres et se retrouve sur un chemin de terre, avait-il touché quelqu’un? Il ne le savait, il n’y avait personne autour de lui. Il baisse les yeux et fronce les sourcils en voyant des gouttes de sang sur le sol ainsi que des empruntes de pieds nus dans la terre humide. Il suivit les traces de pas et de sang, contourna un grand arbre et découvrit une jeune elfe essoufflée. Il était sur que c’était une elfe, son père les lui avais décrit. Elle semblait terriblement affaiblit, elle avait l’air affamé et ses lèvres craquelées signifiaient qu’elle était déshydraté, mais le plus important se trouvait dans son épaule, une flèche y était fiché. La pointe grattait l’écorce de l’arbre derrière elle. Elle lança un dernier regard à Samuel, c’était un regard glacial, mêlé de peur et de colère. Elle tomba à genoux et s’évanouit.

Le grand bûcheron rejoignit son fils en courant, voyant la jeune elfe ainsi que son fils en état de choc, il prit les deux enfants sur ses épaules et les mena dans la maisonnette de bois.

Quand la mère de Sam vit son mari revenir ainsi, elle lui ouvrit la porte en grand, débarrassa rapidement la table du salon et partit chercher de quoi préparer un onguent ainsi que plusieurs bandages. Faut que je le précise maintenant, la mère de Samuel a reçut un savoir légué par ses ancêtres, qui se transmet de génération en génération et surtout de mères en filles et donc elle sait parfaitement manier l’herboristerie. Elle disposa plusieurs flacons et fioles devant elle ainsi qu’un mortier, elle écrasa plusieurs herbes et les mélangea avec de l’eau. Pendant ce temps, le grand homme avais eu le temps d’asseoir son fils sur une chaise à côté de sa mère, puis de déchirer le vêtement de la gamine au niveau de son épaule et de casser les deux extrémités de la flèche ainsi que de retirer ce qui en restait des chaires de la petite. Elle était toujours endormie, néanmoins elle fit une grimace en sentant un objet remuer dans sa plaie. La mère de Samuel prononça quelques paroles incompréhensibles et étala la pâte verte des deux cotés de l’épaule de la petite elfe avant de la bander convenablement, puis elle demanda à son grand mari de porter la petiote jusqu'à la chambre de Sam, pour pouvoir la changer.
Plusieurs heures passèrent, elles furent longues et pénibles pour Samuel, qui avait passé le reste de la journée au chevet de la jeune elfe quand sa mère lui en avait donné l’autorisation. Il l’avait observé longuement, guettant des signes de fièvre, mais rien, les préparations de sa mère étaient efficaces. Mais Sam imprégna le visage de la petite dans son esprit, le marquant au fer rouge : elle avait de ravissant cheveux bouclés, de couleur roux, un visage légèrement rond, qui n’enlevait pas du mignon de sa personne, quelques taches de rousseurs parsemaient ses pommettes, bien sûr Sam ne pouvait pas voir ses yeux mais il se doutait qu’ils devaient être magnifiques. Il pouvait suivre la courbe de son petit nez ainsi que la belle forme de sa bouche.

Pendant toutes ses heures, il avait préparé plusieurs dizaines de manières de s’excuser en commençant par le classique « désolé » jusqu’au « pitié, ne m’en veux pas » en passant par le « et puis de toute façon qu’est ce que tu faisais là ? », mais il n’aurait jamais imaginé la façon d’ont ça allait se passer et comment aurait-il pu ?

Alors que la mère de Samuel entrait dans la chambre avec deux assiettes de ragoût patate-bœuf une faible voix se fît entendre, c’était à peine un son, mais on voyait les lèvres de la petite bouger, Sam rapprocha son oreille de sa bouche. Étrangement, la petite rousse ne semblait pas vouloir ouvrir les yeux.

- J’ai soif…
- Elle dit qu’elle veut boire.
- Je vais chercher de l’eau alors.

La mère de Sam partit quelques secondes et revint avec un pichet d’eau ainsi qu’un verre, Samuel s’éloigna un peu du lit pour laisser la place à sa mère, qui remplissait un verre d’eau, puis elle prit place sur le lit et pencha doucement la tête de la petite vers l’arrière, elle fit couler un peu d’eau dans la bouche de la fillette qui avala difficilement. La nourriture de la gamine fut hachée et réduit en purée qu’elle put manger.

Samuel s’occupa d’elle pendant près de deux semaines, grossissant les morceaux de nourriture jour après jour pour qu’elle recommence à mâcher. Pendant tout ce temps elle n’avait pas ouvert les yeux et surtout elle n’avait pas parlé, réclamant seulement à boire et à manger.

- Tu peux parler ?
- Oui, je le peux maintenant.

Samuel eut un grand sourire, enfin elle parlait et sa voix était merveilleuse…

- Alors tu vas mieux ?
- Oui.
- Tu peux me dire comment tu t’appelles ?
- Elwing Line.

Un autre sourire étira les lèvres du garçon.

- Moi c’est Samuel, Samuel Pender. Je suis enchanté de faire ta connaissance.
Les parents de Sam venaient d’entrer dans la chambre.
- Et voici mes parents, Sally et Jack Pender.
- Bonjour…
La jeune Elwing semblait perturbé par la présence des parents de Sam était-ce juste de l’intimidation ? Ou était-ce autre chose ?
- Elwing, tu peux ouvrir les yeux ?
- Hein ? Pourquoi ?
Samuel eut un léger rougissement.
- Je me demandais juste si tes yeux étaient aussi beaux que ton visage…

La fillette ouvrit les yeux en rougissant et Sam avait eu raison, elle avait des yeux magnifiques, bleu comme la nuit avec quelques étoiles d’or, son visage était tellement ravissant… Le cœur du garçon battait terriblement fort, il détourna rapidement les yeux de ceux d’Elwing, devenu subitement timide.

- Mes yeux ne sont pas aussi beaux que ça alors ?
- Si, ils le sont, mais je me sens mal à l’aise d’un coup.
- Ne le soit pas.

Elle lui sourit et tendit une main dans sa direction, il se rapprocha d’elle et la jeune elfe lui caressa la joue, elle était vraiment douce et délicate.

- Je ne serais plus mal à l’aise avec toi, promis.

Et ce fût le cas, on apprit plus tard qu’Elwing s’était échappé de sa famille elfique parce qu’elle avait été promise à une autre famille en mariage et qu’elle ne voulait pas, alors avec l’aide de quelques amis elle avait fui. La jeune elfe fût alors élevé par la famille du bûcheron, le père de Sam l’entraîna au combat elle aussi, il était évident qu’elle était faite pour le combat, elle tirait parfaitement à l’arc et maniait aisément l’épée, même si elle préférait des armes plus simples et plus légères. Samuel quant à lui n’aimait pas l’entrainement, mais il acquit rapidement une certaine aisance avec des épées légères telles que les rapières.

Plusieurs années passèrent et les sentiments entre Samuel et Elwing évoluaient, tant et si bien qu’un jour de novembre alors qu’ils avaient tous deux seize ans ils s’unirent. Ils s’aimaient et ce qui allait se passer allait détruire leur amour.

Premier jour de l’été, midi. Samuel fêtait ses vingt ans entouré de ses parents et sa femme, étrangement Elwing semblait très distante, elle n’avait pas dormi de la nuit et regardait souvent l’embrasure de la porte. Quelque chose allait arriver et elle le savait, mais Samuel ne voyait pas que la jeune elfe était inquiète.

Ce fût le soir que tout bascula, la nuit venait juste de tomber, quelqu’un toqua à la porte, le grand Jack se leva, souriant et riant et partit ouvrir la porte, il déchanta en voyant la personne qui se trouvait derrière la porte. C’était un homme habillé d’une tunique étrange, il semblait jeune, pas plus de trente ans.

- Bonsoir vieil ami, cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu, Jack.
Sa voix était chaude et apaisante.
- Nous ne sommes pas amis Vlad. Que fais-tu ici ?
- Tu me le demande vraiment, Jack ? Je suis venu pour ta dette ! Je suis venu récupérer le fils que tu m’as volé !
- Ça fait déjà si longtemps alors ?
- Oui, Jack. Vas-tu me donner ce que je réclame?

Le grand bûcheron regarda son fils, et sa femme, ils ne comprenaient rien à ce qu’il se passait et c’était normal.

- Non, Vlad, je ne pourrais pas te le remettre, pour rien au monde.

Un bruit horrible se fît entendre, un bruit de craquement mêlé à un cri et le grand bûcheron tomba sur le sol, mort. Sally se précipita vers son mari, en larme, le corps convulsé par les sanglots.

- Monstre ! Comme a tu pu faire une chose comme ça ?!
- Je ne suis pas un monstre, je viens récupérer ce qui m’est du.
- Et qu’elle est votre dû ?!
- La vie de votre fils.

La femme regarda son fils, désabusé, pourquoi s’en prendre à lui ?

- Je vais aussi récupérer cette elfe, viens Elwing.

L’elfe tremblait légèrement et elle pleurait, Samuel la dévisagea.

- Tu connais ce monstre ?! Attend, tu savais qu’il allait venir et tu ne m’a rien dit ?!
- Sam…
- Ne me parle pas ! Par TA faute mon père est mort !
- Sam écoute moi ! Je ne pensais pas qu’il tuerait ton père, il m’avait dit que ça se passerait bien, qu’il n’y aurait pas de morts… Je suis tellement désolé… Quand il m’a envoyé ici il y a douze ans, il m’a dit que je trouverais un foyer et qu’en échange je devrais juste lui donner des informations sur toi.

Vlad entra dans la pièce.

- Petit, j’accepte d’épargner ta mère si tu viens avec moi.
- A une condition, que cette elfe ne vienne pas avec nous et qu’elle s’occupe de ma mère.

Il soupire.

- Bien, c’est entendu. Rassemble tes affaires et allons-nous-en.
Samuel partit dans sa chambre, décidé à tuer cet enfoiré, il récupéra sa rapière, ressortit de la chambre et attaqua l’homme, il esquiva sa première estocade sans problèmes, ainsi que son piqué et de ses autres attaques.
- Petit, tu crois vraiment pouvoir m’avoir avec une technique si médiocre ?
Sam prit conscience qu’il ne pourrait jamais l’avoir alors il s’arrêta, essoufflé et en sueur, un rictus de colère sur le visage.
- Petit, dépêche-toi ou je vais devoir tuer ta chère mère, un simple mouvement et tu vas la retrouver morte devant toi, comme ton père !

Le jeune homme repartit dans sa chambre et emballa rapidement quelques affaires. Il sortit directement de la maison, passant devant Elwing comme si elle n’existait plus. L’homme en tunique étrange passa devant Sam et lui fit signe de s’arrêter. Quelques minutes plus tard apparut une calèche, tiré par de magnifiques chevaux, sûrement des pur-sang. Samuel entra dans la calèche sans faire d’histoires. Plusieurs heures passèrent, tant et si bien que le jeune homme s’endormit.

Après avoir passé près de cinq heures à rouler toute la nuit, ils arrivèrent enfin à leur destination finale, Sam fût réveillé par le bruit du dehors, une foule s’était rassemblée devant l’entrée d’un manoir gigantesque. C’était un bâtiment magnifique, deux gargouilles ornaient le porche, d’autres faisaient les coins de la bâtisse. Une allée de galets blanc remontait jusqu’à une fontaine, éteinte pour le coup, l’allée était bordée par de la pelouse où poussait de magnifiques arbres, certains étaient taillés en forme d’animaux et d’autre, trop petit, étaient laissés tels quel.

Samuel descendit de la calèche et observa la foule, tous avaient le teint blafard et les yeux rouges, tous le regardaient avidement, comme si ils se disaient qu’il serait un mets de choix. Quand ce fut l’homme qui descendit, tous s’agenouillèrent, il leurs fit signe de se relever puis entra dans sa demeure, suivit de Samuel.

- Bienvenue petit, tu es ici chez toi à partir de maintenant et pour toujours.
- Je ne veux pas rester.
- Mais tu restera, sinon, mes Infants vont devoir te punir très sévèrement.
Je me retournais et pouvais enfin voir leurs visages et surtout, leurs canines protubérantes qui ressortaient légèrement de leurs bouches.
- Qu’est-ce que vous êtes au juste ?
- Nous sommes des vampires.
C’était Vlad qui avait pris la parole.
- Ton père ne t’a pas parlé de nous ? Pourtant il a souvent combattu pour nous en tant que mercenaire.
- Mon père se battait pour des monstres comme vous ?! Menteur !
- Non ce n’est pas un mensonge, mais il s’est aussi battu contre nous… Et il m’a volé quelque chose de très précieux.
- Et quoi donc, votre verre de sang ?
- Non, mon fils.
Cette réplique laissa Samuel sans voix, il ne savait plus quoi dire ou répliquer. Vlad lui fit signe de le suivre, il monta au deuxième étage et entra dans une chambre.
- C’est ta chambre, repose toi, mange si tu as envie, il y a un panier avec des fruits sur la table et du vin, si tu en veux. Je prends congé, on se verra plus tard.

Et sur ce il partit. Samuel s’allongea sur le lit et s’endormit presque aussitôt. Ce fût une douleur qui le réveilla, une horrible douleur, quelque chose était en train de lui mordre le cou. Il ouvrit et regarda cette dites chose, qui était une tête, la tête de Vlad. Sam lui agrippa le bras essayant de le repousser, mais il n’avait déjà plus de force. Ses forces le quittaient mais alors qu’il croyait mourir, un liquide coula dans sa bouche, c’était légèrement épais mais terriblement délicieux, c’était un goût indescriptible, le goût du paradis. Les forces lui revenaient, si bien qu’il agrippa la source de ce liquide, qui se trouva être le poignet de Vlad. Mais ça lui était égal, c’était délicieux, parfait, grisant, dévorant… Et d’un coup, le vampire retira son poignet de la bouche du jeune homme, le laissant tremblant, les yeux écarquillés. D'un coup sec, il perça l'oreille de Sam et y planta un piercing.

- Aïe !
- Si tu en bois trop tu risques de mourir, alors du calme, okay ?
- D’accord…

Reprenant légèrement ses esprits il fronça les sourcils.

- Mais attend, tu viens de boire mon sang, là, j’me trompe ?!
- T’en fait pas, t’as pas de soucis à avoir, t’as but le mien, ça va te redonner des forces ! Et ça t’en a déjà donné.

Et c’était vrai, une force étrange animait les membres de Sam, c’était nouveau et c’était jouissif, mais rapidement, alors qu’il allait se lever, un vertige se fit sentir, l’obligeant a se rasseoir.

- Tu à but trop de sang, reste allongé, ça ira mieux dans quelques heures.
- Très bien.

Vlad disparut et de violentes douleurs apparurent dans le corps de Sam, crispant chacun de ses muscles, il était en train de mourir cette fois et pour de bon ! Il ne pouvait même pas crier, ni même bouger, les battements de son cœur ralentirent, jusqu’à ne devenir plus qu’un écho, pour enfin disparaître.

Ce fût seulement plusieurs heures après qu’il se réveilla, des centaines de roses rouges était disposées autour de lui et autour du lit se trouvait les vampires qu’il avait vu plus tôt. Vlad était assis juste à coter de lui.

- Bienvenu parmi nous, jeune vampire.
- Je ne suis pas un vampire !

Plusieurs personnes autour de lui le soulevèrent, le portèrent et le jetèrent pas la fenêtre. Sam fit quelques torsions dans les airs et se retrouva debout sur le sol sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer. Il n’avait rien de cassé et le pire c’est qu’il n’avait pas senti la chute, il se retrouvait juste debout dans le jardin de Vlad. Samuel regarda la fenêtre au-dessus de lui et observa les différentes personnes qui y étaient penchés. Les hommes soupirèrent, sûrement déçus et les femmes le regardaient avec des yeux pétillants.

Ce fût de longues années pour Sam, s'entraînant quasiment tous les jours contre les vampires et Vlad lui-même. Vlad lui donnait aussi des leçons sur le savoir-faire avec les femmes, lui inculquant certains principes moraux, il y avait aussi les exercices, fait avec de belles vampires qui vivaient dans le manoir. Il reçu plusieurs anneaux a son oreille, montrant son titre avec fierté. Samuel fût rapidement quelqu’un de très apprécié de la gente féminine et ce fût après trois années qu’il pu enfin retourner dans le monde des humains, la première chose qu’il fît, fut d’aller voir sa mère.

La nuit était déjà bien avancé quand il arriva devant la maisonnette, un sourire étirait ses lèvres, enfin il allait revoir sa mère et il espérait aussi pouvoir revoir Elwing. Il toqua a la porte, il patienta presque cinq minutes puis toqua de nouveau, un peu plus fort cette fois. Une lumière s’alluma enfin, la porte s’entrouvrit et une silhouette féminine apparut dans l’embrasure de la porte.

- Partez, qui que vous soyez.
- Même si c’est quelqu’un que tu n’as pas vu depuis longtemps?

La femme ouvrit la porte un peu plus grand en brandissant une lanterne, qu’elle faillit faire tomber.

- Samuel ? C’est toi mon petit Sam ?
- C’est moi, maman.

Je vous épargne l’étreinte heureuse, les larmes et toutes ses choses. Il lui raconta tout ce qui s’était passé, omettant seulement le fait que le manoir était un repaire de vampire et qu’il en était devenu un. Samuel regardait en direction de son ancienne chambre.

- Elle est là tu sais ? Elle m’a aidé à surmonter la mort de ton père… Il est enterré dans la forêt, ses amis bûcherons l’ont ensevelis sous un grand chêne, un chêne millénaire d’après ce qu’ils m’ont dit. Elle s’est occupée de moi, comme tu lui avais demandé. Tu devrais aller la voir.
- Mais, elle dort en ce moment.
- Va j’te dis.

Samuel se leva de sa chaise et partit dans son ancienne chambre, il entrouvrit la porte, laissant passer un rais de lumière, puis il referma la porte derrière, étant nyctalope il pouvait parfaitement voir dans le noir. Il ne bougea pas d’un pouce, observant le lit où il pouvait observer sans problèmes les courbes délicates de l’elfe.

- Viens…
Ce n’était qu’un murmure, presque inaudible, mais Samuel l’entendit.
- Tu ne dors pas alors ?
- Non, quand tu as toqué la première fois je savais que c’était toi, mais j’ai eu peur que tu me déteste…
- Je t’ai détesté, puis j’ai compris ta souffrance et je t’ai pardonné.

Elwing se redressa et lui fit signe de venir, Sam marcha doucement, ne faisant aucun bruit en marchant, il s’installa sur le lit, souriant dans le noir. Il leva une main et vint caresser la joue de l’elfe, elle sourit à son tour venant poser sa main sur celle du jeune homme, rapprochant sa tête de la sienne pour venir l’embrasser, d’abord timidement puis avec plus d’amour et d’envie, leurs corps s’attiraient mutuellement, tant et si bien qu’ils passèrent une nuit divine.

L’aube était dans environ une heure, Elwing était endormie. Samuel se leva du lit, se rhabilla rapidement et sortit de la chambre, il alla dans celle de sa mère, déposa un baiser sur son front et sortit de la maisonnette. Un coché ainsi qu’une carriole l’attendaient, il salua rapidement le petit homme et embarqua dans la voiture des anciens temps, il referma les rideaux et cala sa tête pour s’endormir.

- Monsieur, monsieur réveillez-vous le manoir, il est en ruine !
- En ruines ?!

Samuel se couvrit d’un grand manteau à capuche et cacha son visage dans un foulard, il sortit rapidement de la carriole et pu voir des morceaux de pierres éclatées dans le jardin, sur la pelouse se trouvait plusieurs dizaines de cadavres carbonisés. Sam pleurait, frustré et triste de perdre ses compagnons. Le jeune homme trouva un papier où était griffonné un ordre d’exécution : Par cette présente nous condamnons Vlad Vesalis, et tout ses Infants, à la mort par Soleil pour avoir désobéis au quatrième commandement de la Lancéa Sanctum.

Désabusé et perdu, Sam fit un blocage, son esprit n’acceptait pas leurs mort. Alors comme pour se dire que c’était un mauvais rêve, il monta dans sa chambre, s’allongea dans son lit et dormit et il dormit longtemps, près de trente ans. Ce qui le réveilla fût un dérèglement de l’ordre magique, quelque chose de terrible avait été fait.

Le manoir était maintenant de réelles ruines, la nature avait repris ses droits, si bien, que quand Sam se réveilla, des ronces et des plantes grimpantes le recouvraient entièrement, il les déchira, s’égratignant les mains et les avant-bras, ses vêtements n’étaient plus que des bandes de tissus. Une soif terrible l’animait, alors quand il sentit l’odeur d’humains, il ne put s’empêcher de les traquer. Ils s’étaient installés dans une vieille chambre du manoir dans l’aile ouest, c’était un homme et une femme, ils étaient en train de forniquer, mais cela ne découragea pas Samuel. Il les attaqua, avec une sauvagerie inexplicable, festoyant de leurs sangs et de leurs tripes.

Après cela, sa soif s’apaisa, son côté humain reprit le dessus, le laissant tremblant de l’excitation qui l’avait submergé quelques secondes plus tôt. Il regarda sur un des murs et il pu voir le portrait de Vlad. Il baissa aussitôt les yeux, enfila les vêtements de l’homme et partit. Où ? Il ne savait pas, mais il marchait, obnubilé par une force qui l’attirait.

PNJs ? : /

Pouvoir ? :
Sourire radieux : Se sourire permet d’hypnotiser une femme trente secondes.

Baiser divins : Quand Sam embrasse une personne, elle tombe aussitôt sous son charme, cela dure environ une heure.

Force accrue.

Agilité et rapidité augmenté.

Armes ? : Une rapière accrochée à sa ceinture.

Toi, derrière ton écran, qui es-tu ?

Pseudo : Samuel Pender
Âge : 18 ans
Comment as-tu découvert le forum ? : Et bien, j’ai reçus une invitation pour se monde nouveau, j’me suis dit « pourquoi pas » et j’ai foncé.
Ta fréquence de connexion par semaine ? : Le plus souvent possible
Code du règlement : Samuel Pender, délicieu vampire. 4fgn

Bon et bien je pense que c'est bien partis, si tu pouvais néanmoins développer un peu plus le caractère et le physique également, ce serait parfait Wink

Au pire, la fiche sur les vampires ne devraient plus trop tarder à arriver, tu peux toujours attendre un peu Very Happy

Voila voila une bonne histoire, un bon avatar et le tour sera joué! Razz

Sinon, Bienvenu! cheers

Quelques fautes d’orthographe qui peuvent être supprimées à la relecture (mais c'est minime), Manque l'histoire (mais j'ai bien compris que ça allait venir :p), manque le choix d'une couleur (pour améliorer la lisibilité et t'en approprier une pour tes futurs RPs ) et surtout il manque un AVATAR pour que la fiche soit validée.
En somme une bonne fiche de présentation avec quelques détails à modifier (j'en connais une qui va t'étriper, te dépecer et te laisser sécher à l'ai libre pour le coups de l'ail )

Bienvenue à toi !!!

Expert en vampire, bonsoir ?

Le début est pas mal, je parlerais juste avec les admins de tes différents pouvoirs avant qu'Ishtar ne te valide. Ah oui, je te dépèce tout de suite pour l'ail ? Razz

. Non je plaisante, juste, la fiche technique est bientôt prête, mais je crois que je l'ai signalé sur la fiche résumé, les vampires ne craignent pas a proprement parler l'ail Razz

. Mais si tu veux lire la fiche technique, tu en apprendras bien plus ^^.

Bon courage petit Alec Razz

Messages : 12 Date d'inscription : 15/10/2013

Le coup de l'ail, c'est normale, il va être traumatiser par se heu... légume ? Donc faut attendre avant de dire quoi que se soit... Enfin, c'est vrai que c'est clicher, hein ? A propos de l'avatar, faut encore que je le redimensionne et que je fasse quelques petits trucs dessus, mais sa va venir ^^

Messages : 12 Date d'inscription : 15/10/2013

Bon, voilas j'ai poster mon histoire. J’espère que sa vous plaira Very Happy

Il y a encore beaucoup de fautes d’orthographes qui seront faciles à corriger à la relecture, j'ai trouvé curieux que tu ne parles pas de l'ail dans ton histoire. l'histoire est bien suffisante pour moi et très intéressante. A voire ce qu'en pensent les spécialistes de vampires. Je valide le code

Messages : 12 Date d'inscription : 15/10/2013

Haaaannnn, c'est vrai que j'ai oublier de parler de l'ail O.O Sa m’est complétement sorti de la tête...

Bon, j'ai relu, apparemment les fautes ont été corrigée, à voir si Toroth trouve autre chose, je suis moins douée que lui là dessus. J'aime beaucoup ton histoire, elle est cohérente, donc je valide ! ^^